Jules Verne l’initié

« la jangada »

Jules Verne 1

Dans l’un de ses ouvrages consacrés à Jules Verne et Maurice Leblanc, l’auteur Alexandra Schreyer*(1) rapporte (Tome2 , page 192) que le Secret caché dans l’œuvre immense de Jules Verne*(2) se trouverait dans « LA JANGADA », roman publié en 1881. :

« J’ai dissimulé le chiffre dans le texte de la JANGADA »

Mais, page 261 du roman, Jules Verne recommande de s’inspirer des techniques de déchiffrage d’Edgard Poë (« Le scarabée d’or »)

– L’action se passe au Brésil, sur le fleuve Amazone. Une famille embarque sur un immense radeau « La Jangada », véritable arche de Noé, vers une destination inconnue. Le chef de famille Garral , dont le nom fait penser au Graal, se nomme en réalité Joam Dacosta et est recherché depuis des années pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Seul un parchemin codé qui fait l’objet de la trame du livre, et jusque là indéchiffrable permettra de livrer le nom du véritable meurtrier et de le disculper.

– Le lecteur apprend au début du livre qu’un dénommé Torrès a reçu des mains du meurtrier le document secret, page 5 : « Le digne compagnon de la milice qui m’a remis ce document précieux, qui m’en a donné le secret. »

– Torrès a l’intention de monnayer très cher le document auprès de Garral, page 5 :
« Celui qui est concerné paiera le chiffre qui lui permettra de lire le message… C’est qu’elle a son prix cette phrase ! Elle résume le document tout entier. Elle donne leur vrai nom aux vrais personnages ! »
Il précise : « Il faut le mot, il faut le chiffre.»
Quel peut bien être le mot qui est un chiffre et qui représente une somme très importante, sinon le mot MILLION ?

– La famille accompagnée d’une domestique appelée Lina, car souple comme une liane, et de Barbado, parvient le 28 juillet en vue de la ville d’Ega…tandis que Torrès se fait tuer en duel par Bénito, le fils de Dacosta.
Dacosta est arrêté, et doit être exécuté, tandis que le juge Jarriquez se démène pour déchiffrer le document trouvé sur Torrès: « Je serais bien surpris si je ne tenais pas le mot de l’énigme.»

A la fin du roman, le document est déchiffré et Dacosta innocenté ; le nom du vrai coupable apparaît ; c’est Ortega
Et l’auteur de conclure à la dernière LIGNE (= Linea) de son livre, page 328:

« A une lettre près, disait-il, Lina, liane, n’est-ce pas la même chose ? »

– Le « vrai nom des vrais personnages » apparaît donc comme celui d’ORT EGA dont les trois premières lettres sont les mêmes que les trois lettres substituées sur la tombe de Marie de Nègre, à RLC … rajoutées devant le nom de la ville d’Ega abordée par la Jangada. .
– L’immense et incommunicable secret qui reste à découvrir ne résiderait-il pas dans une seule lettre « M » à rajouter devant le mot EGA , formant justement le mot que nous avons cité MEGA signifiant MILLION ? (Un million = milli x mille , soit M.M….)
– Nous avons vu que le document a été codé par un membre de la « milice », nom qui désignait autrefois les Templiers (Milice de Dieu = D.M.), et nous savons*(3) depuis peu que le véritable auteur des Centuries, à la mystérieuse « Ecriture D.M. » ne serait autre qu’un Templier (Yves de Lessines).

En fait, Jules Verne a raison de nous inviter à chercher l’inspiration chez Edgard Poë, mais la réponse se trouve dans une autre nouvelle tout aussi célèbre que « Le scarabée d’or » et qui est « La lettre volée ».
L’histoire est celle d’une lettre que tout le monde cherche et qui est considérée comme volée, mais que l’on retrouve bien en évidence , ce qui constituait la meilleure des cachettes.

A RLC, nous avons démontré que l’abbé Saunière avait lu la nouvelle d’Edgar Poë, puisque la clef du « Grand Secret » se trouve cachée dans la barbe taillée en W (M renversé) c’est-à-dire « sous le nez » de Jésus et Jean-le-Baptiste, face à l’entrée de l’église, c’est-à-dire plus précisément « au nez et à la barbe du visiteur »
Et ce secret caché dans la barbe n’est-il pas lâché sous forme d’exclamation
« Ah ! La barbe ! », dans la « La Jangada » de Verne, comme dans « L’île aux trente cercueils » de Leblanc (fin du chapitre III) ?
Dans la Jangada, la solution n’est-elle pas apportée par Fragoso qui est
barbier ?

Mais plus précisément, et pour employer la langue des oiseaux, la lettre volée ne serait-elle pas aussi la lettre manquante ?
« A une lettre près, disait-il, Lina, liane, n’est-ce pas la même chose ? »
Lina, liane, et pourquoi pas linea (puisque nous sommes à la dernière linea du roman), ce qui nous donnerait la solution du mystérieux message laissé par l’assassin de l’abbé Gélis ? « Viva angélina » devrait se lire « viva ange linea », ce qui signifie « vive la lignée des anges » et désignerait la « Société Angélique » encore appelée « Brouillard »…
Ainsi du « M » de MISSION que l’abbé Saunière a dû rajouter sur le pilier wisigothique après l’avoir retourné et placé bien en évidence devant l’entrée de son église…

La clef du secret de RLC, fut connue de Jules Verne et dissimulée dans la Jangada ; c’est l’écriture D.M. des Centuries, et le M vaut Mille, ainsi que nous avons pu le démontrer par ailleurs de mille et une façons. Mais Nostradamus ne l’a-t-il pas lui-même suggéré ? Les « CENTURIES » étant au nombre de 10 et contenant chacune 100 quatrains (sauf la septième qui en a perdu pour les besoins de la cause), Nostradamus ne se présente-t-il pas de la façon la plus simple, la plus évidente et irrécusable, comme l’auteur de « l’escriture des Mille » ou des M ?

*(1) « JULES VERNE ET ARSENE LUPIN » – Alexandra Schreyer – Editions Ramuel (1999).
*(2) Dans « JULES VERNE, INITIE OU INITIATEUR »- Michel Lamy conclut, page 243 : « C’est elle (la Société angélique) cette mystérieuse société à laquelle il appartenait, liée à la Franc-Maçonnerie et à la Rose+Croix, c’est elle qui se profile derrière le mystère de Rennes-le-Château. »
*(3) « LE DERNIER TEMPLIER » – Rudy Cambier – Editions Pierre de Lune – Belgique (2000)

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